La relecture, un gage de qualité

La relecture d’un document vise à comparer le texte traduit dans une langue cible (par exemple anglais) avec le texte original de la langue source (disons français). Elle représente une étape indispensable du processus global de traduction.

Chacune de nos traductions est suivie d’une relecture par un professionnel, qui permettra d’apporter un regard neuf sur un texte et de procéder à un contrôle qualité approfondi réalisé systématiquement au cours du processus linguistique de Tradissima. Également appelée « auto-vérification » ou « proofreading » en anglais, elle se distingue en ce sens de la révision, effectuée par une personne autre que le traducteur.

Ce service de correction est essentiel pour assurer qualité linguistique, cohérence terminologique, respect des consignes et des règles orthographiques et conformité de la mise en page. Véritable sécurité, la relecture permet de s’assurer que tout a bien été traduit, de détecter d’éventuelles erreurs, contresens, omissions ou imprécisions, de remanier d’éventuelles expressions maladroites tout en garantissant la cohérence terminologique d’ensemble.

Même si traduction et révision comportent par définition une part importante de subjectivité, la relecture est essentielle lorsque vos documents sont destinés à être publiés, adressés à des clients, prospects ou actionnaires. Elle se fera en effet le reflet du sérieux et du professionnalisme de votre entreprise.

La durée, le tarif et la complexité d’une relecture sont extrêmement difficiles à estimer. Ils dépendent en effet du sujet (technique/littéraire par exemple), de la difficulté et du volume du projet, de sa terminologie et des recherches à entreprendre, mais également du niveau de compétence du prestataire initial. Face à une traduction de piètre qualité, il est parfois préférable de tout traduire afin de s’affranchir de toute idée préconçue, source d’erreurs.

Compétences requises pour une relecture de qualité

Tout commence par la maîtrise de ses langues de travail, puis par une lecture et une analyse approfondies du document de départ. La qualité indispensable à cette étape est la vigilance, afin de repérer fautes de frappe, mots inappropriés, oublis, erreurs de typographie ou de ponctuation.

Il convient en outre d’être organisé et précis, pour garantir harmonisation et cohérence, mais également de savoir gérer son temps afin de pouvoir être en mesure de traiter des volumes conséquents, dans les délais impartis (bien souvent très serrés), sans toutefois aucun compromis sur la qualité.

La rigueur est également de mise, notamment en vue de respecter les éventuelles consignes ou procédures fournies par un client, d’appliquer des glossaires ou autres règles. La plupart du temps, le relecteur doit maîtriser plusieurs logiciels, qu’il s’agisse d’outils de traduction assistée par ordinateur, de traitement de texte, d’orthographe ou de mise en page afin de délivrer un document cible parfaitement conforme au document de départ fourni par le donneur d’ordre.

Enfin, le relecteur doit afficher une grande capacité d’adaptation afin de se détacher au maximum des choix du traducteur pour être le plus fidèle au texte source dans ses corrections. Il doit en outre faire preuve de diplomatie en trouvant les bons mots lorsqu’il explique ses modifications au linguiste, afin de ne pas le « froisser », mais plutôt de l’aider à progresser dans une démarche d’amélioration continue.